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Automne 2009
Le tournant
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Le tournant

La crise mondiale du crédit s’atténue et la plupart des pays sont sur la voie de la reprise. Toutefois, la route qui mène à cette reprise pourrait être longue et cahoteuse, dans certains cas. Voilà une excellente occasion pour le Canada de damer le pion aux autres pays industrialisés : l’activité manufacturière est repartie à la hausse, surtout dans le secteur automobile, et la demande pour les produits de base, tels que le pétrole et les métaux de base, ne cesse de croître. L’indice S&P/TSX surpasse les indices boursiers des autres pays du G­7 depuis le début de l’année, surtout en données corrigées des effets de change.


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Comment les modifications de la courbe des taux peuvent influer sur votre portefeuille.

L’investisseur indépendant, s’il veut faire des choix éclairés, se doit d’exploiter la capacité prédictive de toutes les informations à sa disposition à l’égard des marchés. La courbe des taux est un outil de cette nature que bien des gens, malheureusement, connaissent mal. Illustration de la relation entre les taux d’intérêt à court et à long terme, cette courbe est un indicateur économique et financier prévisionnel privilégié pour beaucoup d’analystes et d’investisseurs. Pour ceux qui se donnent la peine de bien la comprendre, la courbe des taux est un point de repère précieux dans la formulation de scénarios relatifs aux taux d’intérêt et à l’activité économique.


Êtes-vous de type action ou obligation?

Répondre à cette question pourrait vous éviter de manquer d’argent à la retraite, a dit Moshe Milevsky, professeur de finance à la Schulich School of Business de l’Université York et économiste spécialisé en retraite, lors d’une récente entrevue avec BMO Ligne d’action.

Chacun d’un nous possède un capital humain, soit un ensemble de connaissances et de compétences qui lui permettent de produire un travail générateur de valeur économique. Le capital humain du propriétaire d’une petite entreprise est de type « action ». Par conséquent, son portefeuille devrait contenir peu de placements risqués, estime M. Milevsky. À l’inverse, le baby­boomer au service de l’État, qui jouit d’un régime de retraite à prestations déterminées, appartient au type « obligation » et peut se permettre d’investir dans des titres risqués.


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Le tournant

La crise mondiale du crédit s’atténue et la plupart des pays sont sur la voie de la reprise. Toutefois, la route qui mène à cette reprise pourrait être longue et cahoteuse, dans certains cas. Voilà une excellente occasion pour le Canada de damer le pion aux autres pays industrialisés : l’activité manufacturière est repartie à la hausse, surtout dans le secteur automobile, et la demande pour les produits de base, tels que le pétrole et les métaux de base, ne cesse de croître. L’indice S&P/TSX surpasse les indices boursiers des autres pays du G­7 depuis le début de l’année, surtout en données corrigées des effets de change.

L’indice S&P/TSX affiche un rendement de 20 % depuis le début de l’année, en dollars canadiens, comparativement au rendement plus modeste de l’indice S&P 500 (15 %). Exprimé en dollars américains, toutefois, le rendement de l’indice phare de la Bourse de Toronto est autrement plus impressionnant : 35 %! L’intérêt d’investir dans les actifs canadiens n’est pas passé inaperçu aux yeux des participants aux marchés mondiaux. La vigueur du huard témoigne de ces perspectives favorables, et notre monnaie devrait atteindre la parité avec le billet vert au cours des 18 prochains mois, ce qui ne manquera pas de gruger les rendements des placements libellés en dollars américains.

Certes, un huard fort nuit à la compétitivité de nos exportateurs, mais sera certainement bénéfique lorsque l’économie américaine prendra du mieux, comme le succès du programme américain de « prime à la casse » a permis de le constater. Ce programme de courte durée, visant à inciter les propriétaires de vieux véhicules particulièrement voraces en carburant à les échanger contre de nouveaux véhicules moins énergivores, a remporté un tel succès que le département américain du Transport a dû augmenter ses effectifs pour traiter les remboursements des concessionnaires, et certains d’entre eux ont raté des ventes en raison de l’épuisement des stocks. Cette situation a provoqué une forte augmentation de la production automobile pour les troisième et quatrième trimestres, et les travailleurs récoltent enfin les fruits d’une reprise dans ce secteur.

Le marché américain de l’habitation a touché son creux, en grande partie à cause d’une plus grande accessibilité. Les acheteurs d’un premier logement sont les grands gagnants, en raison du crédit d’impôt auquel ils ont droit. Au Canada, le marché de l’habitation est en pleine effervescence depuis le printemps, ce qui compense pour la chute des ventes en janvier et février. Le regain de vigueur sur le marché américain de l’habitation stimulera les exportations canadiennes de bois d’œuvre, de cuivre et d’autres matériaux de construction. En outre, des ventes solides de logements au pays entraînent une croissance des dépenses pour les meubles ainsi que pour les appareils électroménagers et électroniques.

L’indice de confiance des consommateurs canadiens est l’un des plus élevés parmi les pays du G­7, et pour cause. Notre système bancaire n’a pas subi de pertes énormes, comme ce fut le cas dans d’autres pays, et la valeur nette des ménages a relativement bien tenu le coup, comparativement à ce qui s’est passé chez nos voisins du Sud, où la valeur de réalisation nette des propriétés a fondu et où le marché boursier a traîné la patte.

Les banques centrales laisseront certainement leurs taux d’intérêt à des niveaux peu élevés au cours des prochains mois, malgré les effets inflationnistes appréhendés par certains. Au Canada, l’inflation a été exceptionnellement faible, inférieure au niveau cible de la Banque du Canada, de sorte que cette dernière ne risque pas de resserrer sensiblement sa politique monétaire au premier semestre de l’an prochain. Les banques centrales de la plupart des pays industrialisés joueront de prudence, étant donné que la reprise de l’économie reste tributaire du soutien de l’État (particulièrement aux État-Unis, mais moins au Canada).

La reprise qui se dessine sera vraisemblablement plus faible que les précédentes. Dans bien des pays, on craint encore que le système bancaire subisse des pressions, en raison de l’augmentation des pertes sur prêts, surtout dans l’immobilier commercial, et que les banques et ménages américains mettront beaucoup de temps à réduire leurs dettes. Tant en Europe qu’aux État-Unis, les autorités monétaires craignent, par exemple, que les mesures visant à relancer les ventes d’automobiles n’aient eu pour effet que d’inciter les consommateurs à devancer ces dépenses, et que le taux de chômage élevé poussera plutôt les consommateurs à réduire leurs dépenses. Ils craignent aussi que la reconstitution des stocks, qui contribue à alimenter la croissance actuellement, ne se termine d’ici la fin de l’année.

La croissance pourrait ralentir et même de s’inverser momentanément, toutefois les effets combinés de la solide remontée des économies émergentes, des taux d’intérêt peu élevés et de l’atténuation de la crise du crédit devraient se traduire par une reprise modeste mais durable en 2010 et en 2011. Et comme le dollar américain reste vulnérable, le marché boursier canadien devrait continuer de damer le pion à celui des autres pays du G­7.

Sherry Cooper est stratège en économie mondiale et vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier et économiste en chef, BMO Marchés des capitaux.

Sachez interpréter les différentes formes de la courbe des taux

Comment les modifications de la courbe des taux peuvent influer sur votre portefeuille.

L’investisseur indépendant, s’il veut faire des choix éclairés, se doit d’exploiter la capacité prédictive de toutes les informations à sa disposition à l’égard des marchés. La courbe des taux est un outil de cette nature que bien des gens, malheureusement, connaissent mal. Illustration de la relation entre les taux d’intérêt à court et à long terme, cette courbe est un indicateur économique et financier prévisionnel privilégié pour beaucoup d’analystes et d’investisseurs. Pour ceux qui se donnent la peine de bien la comprendre, la courbe des taux est un point de repère précieux dans la formulation de scénarios relatifs aux taux d’intérêt et à l’activité économique.

Qu’est-ce exactement que la courbe des taux? Qu’est-ce qui détermine sa forme? Comment l’utiliser pour diagnostiquer l’état des marchés et se faire une idée de leur orientation future?

Maîtriser les notions de base
Également appelée structure par échéances des taux d’intérêt, la courbe des taux est simplement une courbe représentant les taux de rendement à l’échéance que rapporteront des obligations de même type à échéances diverses. Les échéances, qui vont généralement de 3 mois à 30 ans, sont représentées à l’horizontale, sur l’axe des x, tandis que les taux sont représentés à la verticale, sur l’axe des y. Un simple coup d’œil permet à l’investisseur de constater la relation entre taux et échéance.

On peut tracer une courbe des taux pour à peu près tous les types de titres de créance; la courbe la plus couramment utilisée est celle des obligations émises par le gouvernement fédéral. Les obligations d’État sont généralement considérées comme dépourvues de risque et couvrent la quasi-totalité des échéances, soit de 3 mois à 30 ans. Cela fait en sorte que les différences entre les taux, qu’on désigne généralement par le terme d’écarts de taux, s’expliquent entièrement par les différences entre les échéances et non par quelque autre facteur, comme le risque de crédit ou le risque d’illiquidité.

On considère depuis longtemps la pente de la courbe des taux comme un bon indicateur prévisionnel de l’activité économique. Cette pente renseigne l’investisseur sur l’orientation des taux d’intérêt et de l’économie anticipée par les marchés. Il est essentiel de savoir interpréter la forme de la courbe pour être en mesure d’élaborer des scénarios valables.


Les différentes formes de la courbe des taux
La courbe des taux peut prendre une ou l’autre des principales formes suivantes : normale, accentuée, aplatie, inversée.

Courbe normale. Une courbe des taux est dite normale lorsque les taux à court terme sont inférieurs aux taux à long terme pour un même type d’instrument de créance. Également appelée courbe des taux positive, cette courbe est la plus courante. Elle est considérée comme normale du fait que la détention des obligations à long terme, plus vulnérables que les obligations à court terme à des risques comme les risques d’inflation et de défaillance, est mieux rémunérée. Pour les investisseurs, une courbe des taux normale est habituellement un indicateur de bonne santé et de croissance de l’économie.



Courbe accentuée. Une courbe accentuée se forme lorsque les taux à long terme sont nettement plus élevés que les taux à court terme, ce qui fait que la pente de la courbe est prononcée. Une telle évolution correspond habituellement à un assouplissement de la politique monétaire et révèle des anticipations de forte augmentation des taux d’intérêt. Les investisseurs exigent en conséquence des taux plus élevés pour les échéances éloignées. Dans le passé, on a souvent observé une courbe positive à forte pente avant une reprise de l’activité économique. Les investisseurs considèrent habituellement qu’une courbe accentuée annonce une forte croissance économique. Une telle croissance s’accompagne parfois d’une accélération de l’inflation et généralement d’un durcissement de la politique monétaire et d’une augmentation des taux d’intérêt, deux évolutions de nature à miner la rentabilité des obligations.



Courbe aplatie. Une courbe des taux est dite aplatie lorsque les taux à court terme et les taux à long terme sont plus ou moins identiques. Une telle configuration peut se rencontrer lorsqu’une banque centrale majore ses taux d’intérêt afin de refroidir une économie en forte croissance. Les taux obligataires à court terme montent sous l’effet des majorations de taux d’intérêt, tandis que les taux obligataires à long terme se maintiennent ou se replient en parallèle avec les anticipations d’inflation. Une courbe aplatie présente un tracé irrégulier et se rencontre généralement pendant la période de transition qui précède la formation d’une pente ascendante ou descendante. Pour beaucoup d’investisseurs, une courbe aplatie préfigure un ralentissement économique.



Courbe inversée. On dit d’une courbe des taux qu’elle est inversée ou négative lorsque les taux à court terme sont plus élevés que les taux à long terme, c'est-à-dire lorsque la courbe présente une pente négative. Les situations de courbe inversée sont rares et témoignent habituellement de conditions d’accès au crédit difficiles et d’un manque de confiance vis-à-vis des perspectives économiques à court terme. Habituellement, pour les investisseurs, une courbe inversée préfigure un ralentissement économique et signale le risque d’une récession prochaine. Lorsqu’une courbe est fortement inversée, souvent cela veut dire que les investisseurs anticipent une piètre performance de l’économie, un recul de l’inflation et conséquemment un repli des taux d’intérêt.



Conjoncture actuelle. Au Canada, en ce moment, la courbe des taux est fortement positive. De fait, l’inclinaison de la pente s’est atténuée récemment, après s’être accentuée comme jamais auparavant. On est tenté de voir là un signe manifeste que la récession est terminée au Canada, comme l’indiquait récemment la Banque du Canada. Cependant, le scénario de reprise économique doit tenir compte de nombreux autres facteurs, par exemple de la cause du marasme actuel. Dans le passé, les récessions causées par une crise financière ont été suivies de reprises beaucoup plus lentes que la normale. L’investisseur ne doit pas se fier à un seul indicateur économique dans ses décisions de placement.

Conclusion. Prévoir l’évolution des marchés et de l’économie n’a rien de facile. Comme la prévision météorologique, la prévision économique n’est pas une science exacte. Une courbe des taux inversée, par exemple, annonce-t-elle une récession? Généralement oui, mais, dans certains cas, non. Sans être une boule de cristal, la courbe des taux est certainement un outil précieux pour qui cherche à prévoir l’orientation des marchés et de l’économie. Il s’agit d’un instrument parmi d’autres pouvant vous aider à élaborer des stratégies qui vous permettront d’augmenter votre rendement global et votre patrimoine.

Êtes-vous de type action ou obligation?

Répondre à cette question pourrait vous éviter de manquer d’argent à la retraite, a dit Moshe Milevsky, professeur de finance à la Schulich School of Business de l’Université York et économiste spécialisé en retraite, lors d’une récente entrevue avec BMO Ligne d’action.

Chacun d’un nous possède un capital humain, soit un ensemble de connaissances et de compétences qui lui permettent de produire un travail générateur de valeur économique. Le capital humain du propriétaire d’une petite entreprise est de type « action ». Par conséquent, son portefeuille devrait contenir peu de placements risqués, estime M. Milevsky. À l’inverse, le baby­boomer au service de l’État, qui jouit d’un régime de retraite à prestations déterminées, appartient au type « obligation » et peut se permettre d’investir dans des titres risqués.

Il recommande tout d’abord de déterminer si vous êtes de type « action » ou « obligation », puis d’analyser les risques (comme l’inflation), votre espérance de vie et les rendements du marché à l’approche de votre retraite; enfin, d’élaborer une stratégie pour éviter que la planification de votre retraite ne prenne l’allure d’une bombe à retardement.

BMO Ligne d’action : Votre dernier ouvrage s’intitule Are You A Stock or a Bond? Que signifie ce titre?

Moshe Milevsky : Votre principal placement, c’est vous. Après avoir déterminé si vous êtes de type « action » ou « obligation », vous pouvez prendre des décisions susceptibles de diminuer votre exposition au risque.

Comment l’investisseur autonome détermine-t-il s’il est de type « action » ou « obligation »?

Le capital humain d’un spécialiste des services de banque d’affaires, dont le revenu est fonction de la performance des marchés, est de toute évidence de type « action ». Par conséquent, une part appréciable de son compte de retraite devrait être investie dans des obligations et des titres à revenu fixe plutôt sûrs. Si votre capital humain est de type « action », votre revenu n’est pas garanti et votre portefeuille de placements devrait comporter moins d’actions.

À l’inverse, un professeur d’université bien établi, comme moi, qui bénéficie d’une bonne sécurité d’emploi, d’un revenu prévisible et d’un régime de retraite, est plus susceptible d’appartenir au type « obligation ». Son capital humain est pratiquement garanti. Il devrait donc miser sur les actions.

Certaines personnes sont de type « action », d’autres de type « obligation », et toutes les autres sont de type intermédiaire. L’important est de bien diversifier son bilan personnel.

Qu’entendez-vous par « bilan personnel »?

Votre carrière est comparable à une mine d’or ou à un puits de pétrole. Chaque année, vous extrayez de l’or de la mine ou du pétrole du sol. Vous investirez dans cet actif pendant 30 ou 40 ans. Comment cet investissement cadre-t-il avec le reste de vos placements?

Rappelez-vous les employés de Nortel à Ottawa. Pour eux, tout était lié à leur employeur : leurs biens immobiliers, leur régime de retraite, leur emploi, leurs options d’achat d’actions, leur portefeuille. Vous savez ce qui leur est arrivé. Leur capital humain, financier et même social (en raison des réseaux établis avec leurs collègues et amis) était entièrement investi dans Nortel. Ils ont tout perdu, à cause d’une piètre diversification globale et de leur méconnaissance de leur bilan personnel. Dans cinq ans, la même chose pourrait se produire chez Apple ou Nokia. Ne mettez pas tous vos œufs (ou tout votre argent) dans le même panier.

Le bilan personnel tient-il compte de tous les types de capital que vous venez de mentionner?

Il tient compte de tout votre capital. Mon principal exercice consiste à examiner votre bilan personnel. Prenez en compte la valeur de votre régime de retraite, des revenus tirés de votre emploi, de votre capital financier, de la valeur de votre logement, etc., et classez tous ces éléments par catégories. L’important est que l’ensemble soit bien diversifié.

Le capital humain d’un fonctionnaire dans la cinquantaine, qui bénéficie d’un régime de retraite à prestations déterminées, est de type « obligation ». Il doit alors investir son capital financier dans d’autres catégories de placements. Par contre, le propriétaire d’une petite entreprise, qui place tous ses œufs dans le même panier et qui ne s’octroie aucun salaire afin d’investir tous ses revenus dans la croissance de son entreprise, est de toute évidence de type « action ».

Ce qu’il faut retenir, c’est que votre capital humain doit être différent de votre capital financier. Le concept de diversification du capital humain et financier revêt une importance beaucoup plus grande qu’il y a un an ou deux.

Existe-t-il un questionnaire permettant de déterminer quel pourcentage d’un portefeuille devrait être investi dans des actions ou dans des obligations?

Pas encore. Nous devons établir un système de classification du capital humain. La première étape consiste à déterminer si l’on appartient au type « action » ou « obligation ».

Dans votre livre, vous dites que l’opinion selon laquelle les obligations représentent la meilleure option de placement pour les retraités relève du mythe financier. Pourquoi?

Certains investisseurs dans la quarantaine entreprennent la planification de leur revenu de retraite et décident qu’ils ne prendront aucun risque : ils investiront uniquement dans des obligations, étant donné qu’ils prennent de l’âge et qu’ils ne peuvent tolérer aucun risque financier. Malheureusement, l’espérance de vie pose problème. Il faut investir une partie de ses avoirs dans des actions, surtout si l’on est de type « obligation ».

Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’on est à la retraite qu’on doit nécessairement rehausser le degré de prudence de son portefeuille.

Pourquoi la répartition entre les produits revêt-elle une importance plus grande que la répartition de l’actif à l’approche de la retraite?

Dans les premières années de sa vie financière, l’investisseur cherche à diversifier ses placements entre différentes catégories non corrélées. À l’approche de la retraite, la répartition entre les produits devient plus importante. L’investisseur doit décider quelle part de son revenu de retraite proviendra de produits financiers (fonds indiciels négociés en bourse, fonds d’investissement, etc.) et laquelle sera tirée d’un produit de retraite (rente viagère, rente à capital variable et autres produits d’assurance garantis). La production de revenu prend le pas sur l’accumulation du patrimoine.

Pourquoi est-il utile pour chacun d’entre nous de s’imaginer être une petite entreprise appelée « Moi inc. » et de gérer sa vie comme une petite entreprise?

Parler de « Moi inc. » amène à se poser des questions : qui siège au conseil d’administration? Dans mon cas, ma belle-mère et mes enfants y siègent et expriment clairement leur point de vue lors des assemblées. Qui établit les objectifs et politiques à long terme de l’entreprise? Je pense que les principes de gestion financière des entreprises pourraient nous aider grandement à gérer nos finances personnelles. Et compte tenu de tous les risques qui pèsent sur notre bilan, il est temps de s’y mettre.

Est-il crucial de se doter d’un plan financier écrit, même si l’on a soi­même élaboré le plan financier en question?

Tout à fait. Je me charge de la plus grande partie. Évidemment, je consulte certaines personnes et je réunis de l’information, mais j’établis un budget familial et je dresse un bilan chaque année. La planification à long terme est extrêmement importante, surtout pour les investisseurs autonomes qui préparent eux-mêmes leur plan financier. Cela peut sembler bizarre ou ennuyeux, mais c’est essentiel.

L’élaboration de mon plan me rassure et me donne une connaissance approfondie de ma propre situation financière. Je précise par écrit mon niveau de tolérance au risque et je détermine combien je peux perdre dans chaque catégorie d’actif. Le plan m’est particulièrement utile pour gérer mon portefeuille dans un contexte marqué par l’incertitude, encore plus qu’il y a quelques années. Je ne veux pas paniquer si l’indice S&P/TSX chute de 5 000 points. Je veux me doter d’un plan stratégique prévoyant une telle éventualité et suivre les directives établies en toute quiétude, trois semaines auparavant. C’est cela, la planification financière.

Pouvez-nous nous rassurer sur l’état du marché?

Votre actif le plus précieux, ce n’est ni votre REER, ni votre logement, ni votre portefeuille : c’est vous. C’est ce que je m’efforce actuellement de faire comprendre aux gens.

Remplissez le questionnaire pour déterminer votre profil d’investisseur et savoir si vous devez prendre plus ou moins de risque pour réaliser vos objectifs financiers à la retraite.

Les articles du présent bulletin constituent une source générale d’information. Ils ne visent pas à fournir des conseils juridiques ou fiscaux ni des conseils de placement ou de comptabilité et ils ne sauraient être consultés à ces fins. Pour tout conseil juridique ou de placement ou pour toute aide professionnelle, veuillez vous adresser à des professionnels compétents. Le contenu de ce bulletin provient de sources que nous croyons fiables; nous ne pouvons toutefois pas garantir son exactitude. Les points de vue exprimés et les renseignements fournis dans ces articles sont attribuables uniquement aux auteurs.

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Un sondage mené auprès des ménages canadiens révèlent que seulement 13 % de leur actif est investi à l’étranger*. En comparaison, nombreuses sont les
grandes caisses de retraite qui réservent une part accrue de leur portefeuille aux titres étrangers. Par exemple, on pouvait lire dans le Globe and Mail du 26
février 2007 que les actions étrangères comptent maintenant pour 35 % des actifs du Régime de pensions du Canada.

C’est à vous de décider quelle importance il faut donner aux placements étrangers dans votre portefeuille pour mieux profiter des occasions de placement et réaliser vos objectifs financiers.

*Source : Rapport sur le bilan des ménages de 2007 d‘Investor Economics

 

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