> Les marchés financiers devraient connaître d’autres turbulences
Par Sherry Cooper, Ph.D. |
L’économie nord-américaine traverse une période de transition. Les États-Unis vont demeurer en tête du G7 pour la croissance, mais l’économie du pays ralentit. Au Canada, l’économie n’a pas connu de récession depuis bien au-delà de dix ans, mais une part disproportionnée de sa croissance a été le fait de l’Ouest. Pendant ce temps, en Europe et au Japon, la croissance sort de sa léthargie.
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> Les dollars sont dans les détails |
La constitution d’un portefeuille exige
du travail. Des décisions éclairées
supposent en effet un travail de
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placements possibles et suivez de près
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> Un placement qui se bonifie avec les années
Par Mahesh Kumar |
Que vous soyez amateur de vin ou que vous ne buviez pas d’alcool, voici qui est intéressant : un placement diversifié en vins de premier ordre, prenant la forme d’un portefeuille autonome ou d’un compartiment à l’intérieur d’un portefeuille diversifié, produit des rendements dans les deux chiffres supérieurs, réduit la volatilité et apporte les avantages liés à la diversification. Résultat, l’achat et la vente de vins en bouteille sur les marchés secondaires, par exemple auprès de négociants en vin de particuliers ou dans les ventes avec enchères, ont atteint depuis 25 ans des milliards de dollars.
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> Les conseils de spécialistes pour
la fin de l’année fiscale |
Étant donné les importantes modifications au régime fiscal
qui entreront en vigueur en 2006 et par la suite, certains
conseils de spécialistes en matière de planification fiscale
de fin d’année pourraient contribuer utilement à votre
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> Les marchés financiers devraient connaître d’autres turbulences
Par Sherry Cooper, Ph.D.
|
L’économie nord-américaine traverse une période de transition. Les États-Unis vont demeurer en tête du G7 pour la croissance, mais l’économie du pays ralentit. Au Canada, l’économie n’a pas connu de récession depuis bien au-delà de dix ans, mais une part disproportionnée de sa croissance a été le fait de l’Ouest. Pendant ce temps, en Europe et au Japon, la croissance sort de sa léthargie.
La Banque du Canada a laissé son principal taux directeur inchangé le 11 juillet pour la première fois cette année, interrompant ainsi une série de hausses qui ont totalisé 225 points de base. Puis, le 8 août, la Réserve fédérale américaine a fait une pause après 17 majorations d’affilée. Bien que les politiques monétaires nord-américaines soient maintenant au point mort, les marchés financiers risquent de connaître des turbulences au cours des prochains mois.
Au Canada comme aux États-Unis, la cherté de l’énergie et le fort taux d’utilisation des ressources exercent des pressions à la hausse sur l’inflation. En revanche, le fléchissement de l’activité économique pourrait contrer ces pressions. Si les banques centrales ont opté pour le statut quo, c’est qu’elles ont estimé avoir relevé les taux suffisamment pour ramener la croissance économique à un rythme qui permette de mater l’inflation sans provoquer de récession.
Malheureusement, au cours des prochains mois, les statistiques signaleront sans doute des écarts entre le comportement de la croissance et de l’inflation et la voie tracée. Tantôt, les indicateurs révéleront une croissance et une inflation plus fortes que prévu, et cela déclenchera des spéculations sur l’éventualité d’un nouveau resserrement monétaire, spéculations de nature à plomber les marchés boursiers et obligataires. Tantôt, les informations montreront une croissance et une inflation plus faibles que prévu, et cela suscitera l’espoir d’un assouplissement monétaire, espoir de nature à doper les marchés. Malgré le statu quo monétaire, les marchés financiers canadiens et américains resteront à la merci des aléas conjoncturels ces prochains mois. En outre, nous traversons une période d’agitation géopolitique extrême, qui ne sera pas sans causer des remous sur les marchés. Le bon côté des choses, c’est que l’instabilité sera vraisemblablement moindre que lors des cycles économiques antérieurs.
Ni la Banque du Canada ni la Réserve fédérale n’ont eu à porter leurs taux à des niveaux éreintants comme à l’occasion de précédentes poussées inflationnistes, ce qui diminue le risque de récession. Un autre élément atténue ce risque : de part et d’autre de la frontière, les entreprises jouissent d’une santé financière inégalée depuis des générations et elles ont nettement amélioré la gestion de leur masse salariale et de leurs stocks. De plus, la mondialisation et la concurrence continuent de faire en sorte que les entreprises peuvent difficilement répercuter les hausses de coût sur les prix de vente, ce qui contribue également à diminuer le risque inflationniste. Les marchés financiers sont appelés à connaître des turbulences, mais il sera un tantinet plus facile que par le passé de manœuvrer.
Sherry Cooper, Ph.D., est stratège en économie mondiale, vice-présidente à la direction, BMO Groupe financier et économiste en chef, BMO Nesbitt Burns.
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> Les dollars sont dans les détails |
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> Un placement qui se bonifie avec les années
Par Mahesh Kumar |
Que vous soyez amateur de vin ou que vous ne buviez pas d’alcool, voici qui est intéressant : un placement diversifié en vins de premier ordre, prenant la forme d’un portefeuille autonome ou d’un compartiment à l’intérieur d’un portefeuille diversifié, produit des rendements dans les deux chiffres supérieurs, réduit la volatilité et apporte les avantages liés à la diversification. Résultat, l’achat et la vente de vins en bouteille sur les marchés secondaires, par exemple auprès de négociants en vin de particuliers ou dans les ventes avec enchères, ont atteint depuis 25 ans des milliards de dollars.
Le marché mondial du vin se compose de vins destinés à la consommation à court terme et de vins de garde. Les vins destinés à la consommation à court terme, soit dans les trois ans qui suivent leur lancement, représentent 90 % du marché. Comme ces vins sont vendus immédiatement aux consommateurs finaux, ils n’ont aucune valeur de revente et ne reviennent jamais sur le marché secondaire.
Les vins de garde, c’est-à-dire les « valeurs de premier ordre », sont impeccables au plan de la qualité, de la longévité et des antécédents, ils ont un historique de prix et se négocient sur un marché secondaire très liquide (transactions annuelles d’une valeur de 2,1 milliards $ CA). Ces grands crus, notamment les vins de Bordeaux, de Bourgogne, de la vallée du Rhône, de la Toscane, du Piedmont et de la Champagne, ont des valeurs de revente intéressantes et sont très en demande sur le marché secondaire mondial. Sur la période de 21 ans allant de 1982 à 2003, l’indice Fine Wine 50 (un portefeuille regroupant 50 vins de catégorie investissement) a inscrit une performance annuelle moyenne de 12 %. Le risque, mesuré d’après RiskGradeMD(RG), d’un portefeuille de vins de catégorie investissement, qu’il s’agisse d’un portefeuille autonome (RG = 55) ou d’un compartiment dans un portefeuille diversifié regroupant des actions et des obligations (RG = 70), est sensiblement inférieur à celui d’un portefeuille constitué exclusivement d’actions et d’obligations (RG = 80).
Fait intéressant, il n’existe pas de corrélation entre le comportement du marché des vins de catégorie investissement et celui des marchés économiques et financiers. Le prix des vins de catégorie investissement est tiré à la hausse par le déséquilibre mondial entre l’offre et la demande. La demande mondiale de vins de qualité supérieure est orientée à la hausse, car il n’existe qu’une offre limitée de vins, la superficie des vignobles n’étant pas susceptible d’extension. Lorsqu’un vin est lancé sur le marché mondial, l’offre s’oriente à la baisse, et la demande, à la hausse, ce qui fait monter les prix. Comme l’évolution des marchés d’actions et d’obligations n’influe pas sur le prix des vins de catégorie investissement, l’absence de corrélation avec les marchés financiers et économiques se traduit par une volatilité nettement moindre et assure un élément de diversification à un portefeuille de placements classiques.
De même que les placements classiques, le placement en vins se prête à plusieurs stratégies. Comme dans le cas des actions, on peut miser sur les « valeurs délaissées » : acheter à un prix inférieur à la juste valeur marchande, pour revendre plus tard à un prix égal ou supérieur à la juste valeur marchande.
On peut également effectuer des opérations d’arbitrage sur le marché des vins. Par exemple, si un vin de catégorie investissement se vend aux enchères pour 5 000 $ chez Sotheby’s à New York et que ce vin se vend aux enchères pour 4 500 $ chez Sotheby’s à Paris, vous pouvez tirer parti de l’écart de prix en achetant à un endroit et en vendant à l’autre.
Certains recherchent les « valeurs dormantes », en termes de crus et de millésimes : ils achètent les crus moins bien classés issus d’un grand millésime et vendent les grands crus issus d’un mauvais millésime. D’autres recherchent les « perles rares » : ils achètent par exemple des vins moins bien classés ou connus, dont la valeur devrait être reconnue avec le temps. D’autres encore tablent sur les valeurs de premier ordre négligées, dont le prix devrait augmenter sensiblement quand elles deviendront plus populaires et plus en demande.
L’achat « en primeur » consiste à acheter des vins avant qu’ils soient mis en bouteille et lancés sur le marché (c.-à-d. à acheter des contrats à terme). L’achat en primeur est utilisé avec circonspection, seulement dans le cas des millésimes très recherchés, qui sont correctement valorisés. L’achat en primeur peut procurer un important bénéfice à court terme, car le prix d’un vin est susceptible de monter de façon importante les premières années de la vie du vin. L’achat de vins en bouteille sur un marché primaire, par exemple directement du producteur, permet d’éliminer les marges bénéficiaires des intermédiaires.
Investir dans des fonds de placement en vins, c’est faire appel à des gestionnaires de fonds, y compris des gestionnaires de caisses de retraite, qui achètent des vins de catégorie investissement ou des actions d’entreprises vinicoles de premier ordre. Ces gestionnaires effectuent de fréquentes opérations, vendant des crus surévalués et des millésimes moins bons pour acheter des crus sous-évalués et de meilleurs millésimes, dans le but d’optimiser la performance leur portefeuille.
Acheter de bons vins pour votre portefeuille, c’est comme acheter de bons vins pour votre table : pour une meilleure performance, une moindre volatilité et une saine diversification, misez sur des vins issus de sources soumises à des critères rigoureux de qualité et de provenance, conservés dans des conditions optimales.
Mahesh Kumar, B.A. (spécialisé), M.B.A., diplôme en management, ACMA, ATT, CMC, est le fondateur, président et directeur général de Roman-Boston Consulting Corporation. Mahesh Kumar est l’auteur de Wine Investment for Portfolio Diversification – How Collecting Fine Wines Can Yield Greater Returns Than Stocks & Bonds, qui a remporté le prix Gourmand Global Media 2006 décerné au « meilleur ouvrage d’initiation au vin dans le monde ». Il est également professeur adjoint de Management de l’Université Royal Roads à Victoria, en Colombie-Britannique.
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Des événements récents dans le secteur du courtage en ligne ont fait ressortir l’importance de protéger vos renseignements personnels. Pour plus de renseignements, consultez les sections CONFIDENTIALITÉ et SÉCURITÉ.
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> Planification fiscale de fin d’année (2006) : pas mal de nouveau!
Par Evelyn Jacks |
Cette année, de nombreux changements d’importance apportés aux règles fiscales permettront sans doute aux personnes fiscalement avisées de payer moins d’impôt que par les années passées. Si vous avez l’habitude de réviser vos stratégies en matière de placement et d’impôt, vous avez probablement une bonne longueur d’avance dans ce qu’on appelle la phase de création de richesse de la vie. En effet, savoir tirer efficacement parti de ce qui est permis par les lois fiscales est tout aussi important que d’autres facteurs tels que le taux de rendement, le coût de l’investissement, le choix du moment et les risques normaux inhérents aux marchés financiers en constante évolution.
Pour vous aider à préparer votre stratégie de placement et votre stratégie fiscale, nous vous présentons ici quelques nouvelles dispositions annoncées pour 2006.
Les taux et les tranches d’imposition des particuliers ont changé : Il faut toujours prendre en compte votre tranche d’imposition personnelle et le taux qui s’y rattache lorsque, par exemple, vous projetez de retirer des sommes d’un FERR ou d’un REER ou lorsque vous réfléchissez à la meilleure façon de verser un salaire à un membre de la famille qui travaille pour votre petite entreprise, à la meilleure façon d’inclure des revenus de placement ou encore à la meilleure façon de toucher une prime annuelle en tant que salarié. Le tableau ci-dessous présente les tranches d’imposition et les taux applicables pour les années 2005, 2006 et 2007.
Tranches d’imposition en 2005 |
Taux d’imposition en 2005 |
Tranches d’imposition
en 2006 |
|
Taux d’imposition en 2006 |
Taux d’imposition en 2007 |
Jusqu’à 8 648 $ |
0 % |
Jusqu’à 8 839 $ |
|
0 % |
0 % |
Jusqu’à 35 595 $ |
15 % |
Jusqu’à 36 378 $ |
|
15,25 % |
15,5 % |
Entre 35 596 $ et 71 190 $ |
22 % |
Entre 36 379 $ et 72 756 $ |
|
22 % |
22 % |
Entre 71 191 et 115 739 $ |
26 % |
Entre 72 757 $ et 118 285 $ |
|
26 % |
26 % |
Plus de 115 739 $ |
29 % |
Plus de 118 285 $ |
|
29 % |
29 % |
Nouveau crédit canadien pour l’emploi : Profitez des économies découlant de ce nouveau crédit non remboursable pour faire diminuer vos dettes non déductibles ou pour faire des placements. Depuis le 1er juillet 2006, le nouveau crédit canadien pour l’emploi est offert à tous les contribuables salariés. Le montant à réclamer est le moindre de votre revenu d’emploi de l’année ou de 250 $. En 2007, le montant maximal pouvant être réclamé comme crédit sera de 1 000 $, puis il sera indexé par la suite.
Les limites de cotisations à un REER ont été relevées : Assurez-vous de connaître le montant maximal que vous pouvez cotiser à un REER – généralement 18 % de votre revenu gagné (rajusté en fonction de vos cotisations à un régime de pension agréé), jusqu’à concurrence des montants maximums ci-dessous.
Cotisation annuelle maximale (en $) à un REER |
Année d’imposition |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
Cotisation maximale |
16 500 $ |
18 000 $ |
19 000 $ |
20 000 $ |
21 000 $ |
22 000 $ |
Indexée |
Revenu gagné l’année précédente |
91 667 $ |
100 000 $ |
105 556 $ |
111 111 $ |
116 667 $ |
122 222 $ |
|
Bonne nouvelle pour les investisseurs : Il y a deux types de dividendes imposables en 2006 :
Petites sociétés – Les dividendes effectivement versés sur un revenu assujetti à la déduction accordée aux petites entreprises continueront d’être majorés de 25 % et d’être admissible à un crédit d’impôt pour dividende compensatoire de 13,33 %. En vertu de ces règles, les contribuables peuvent toucher jusqu’à environ 35 000 $ de dividendes en franchise d’impôt s’ils n’ont aucune autre source de revenus. (Les dividendes payés à des mineurs, toutefois, peuvent donner lieu à l’« impôt sur le revenu fractionné », aussi appelé l’« impôt applicable aux enfants mineurs ».)
Grandes sociétés – À partir de 2006, les dividendes admissibles reçus d’une grande société canadienne et d’une société privée sous contrôle canadien (SPCC) – dans les cas où les revenus autres que les revenus de placement sont assujettis à l’impôt au taux général prévu pour les sociétés – seront majorés de 45 % aux fins de l’inclusion dans les revenus, puis contrebalancés par un crédit d’impôt pour dividende de 19 %. Les contribuables peuvent toucher jusqu’à environ 66 000 $ de tels dividendes en franchise d’impôt si ces dividendes sont leur seule source de revenus. Dans le cas des contribuables à faibles revenus, d’autres impôts sur le revenu pourraient même être diminués du fait qu’ils ont touché des dividendes de grandes sociétés, car les nouveaux calculs peuvent mener à un « impôt négatif sur le revenu » pour les contribuables dans les tranches d’imposition inférieures.
Toutefois, en raison des calculs faits avec un pourcentage de majoration plus élevé, qui ont pour effet d’augmenter le revenu net inscrit dans la déclaration de revenus, la règle fiscale prévoyant la récupération des prestations sociales pourrait nuire à un contribuable dont le revenu net est artificiellement gonflé par la pondération majorée des revenus sous forme de dividendes. Parmi les prestations sociales susceptibles d’être récupérées, mentionnons les prestations de la Sécurité de la vieillesse (pour les personnes dont les revenus se situent entre 62 144 $ et environ 101 000 $), la prestation fiscale canadienne pour enfants, les prestations d’assurance-emploi ainsi que d’autres crédits d’impôt remboursables et non remboursables.
Voici l’incidence de ces règles sur les taux d’imposition marginaux (TIM) personnels :
|
TIM
(impôt fédéral) |
TIM approximatifs
(impôt fédéral et provincial)* |
Revenu ordinaire |
29 % |
46 % |
Dividendes d’une SPCC |
19,58 % |
31 % |
Dividendes d’une société ouverte |
14,49 % |
25 % |
Gains en capital |
14,50 % |
23 % |
*Les taux d’imposition marginaux réels dépendent de votre province de résidence. La plupart des provinces n’avaient pas encore publié leur nouveau taux d’imposition des dividendes pour 2006 au moment de mettre sous presse – nous vous invitons à vous en informer auprès de votre conseiller fiscal.
Réduction du taux de TPS : Le 1er juillet 2006, la TPS est passée de 7 % à 6 %. Les propriétaires d’une petite entreprise et certains salariés admissibles profiteront de cette taxe moins élevée sur leurs achats de biens d’équipement faits avant la fin de l’année – ce qui permettra aussi une déduction pour amortissement. Mais tous les contribuables peuvent aussi profiter de cette légère baisse de taxe, par exemple en investissant l’équivalent de 1 % de leurs dépenses des six derniers mois de l’année dans leur REER – on fait alors d’une pierre deux coups.
Vous aurez constaté qu’il a plusieurs points à considérer avant la fin de l’année, quelle que soit votre situation financière et fiscale – en vous y prenant tôt, vous y gagnerez!
Evelyn Jacks est présidente du Knowledge Bureau (www.knowledgebureau.com) et auteure de 37 livres sur la planification financière et fiscale personnelle. Cette année, vous serez probablement intéressé par ceux-ci : Essential Tax Facts 2007; Make Sure It’s Deductible 2007 et How To Get Your People to Work Like They Mean It. Ce dernier a été écrit en collaboration avec Jean Blacklock, chef de l’exploitation, Société de fiducie BMO.
|
> Les conseils de spécialistes pour
la fin de l’année fiscale |
Étant donné les importantes modifications au régime fiscal
qui entreront en vigueur en 2006 et par la suite, certains
conseils de spécialistes en matière de planification fiscale
de fin d’année pourraient contribuer utilement à votre
stratégie de placement. The Knowledge Bureau, est le
chef de file canadien de services de formation destinés
au secteur des services fiscaux et financiers. Voici quelquesuns
des principaux conseils formulés par les spécialistes de
Knowledge Bureau.
Pour obtenir des stratégies fiscales, rendez-vous sur
bmolignedaction.com et lisez l’article : La planification
fiscale de la fin d’année 2006 – une boîte à surprises
de Evelyn Jacks.
EVELYN JACKS est l’auteur des éditions
2007 d’Essential Tax Facts et de
Make Sure It’s Deductible. Son
prochain livre, qui sera publié à
l’automne, Get Your People to
Work Like They Mean It, a été écrit
en collaboration avec Jean Blacklock,
chef de l’exploitation, Société de fiducie BMO.
Vous n’avez pas à attendre la fin de l’année pour mettre en
oeuvre vos stratégies en matière d’économies d’impôt. Les
trois conseils qui suivent vous aideront à réduire le montant
de vos acomptes provisionnels trimestriels pour 2007 :
1) maximisez dans les comptes non enregistrés les pertes
en capital destinées à venir en diminution des gains en
capital à des fins fiscales; 2) remettez au 1er janvier toute
cession d’actif donnant lieu à un important gain en capital
en vue de reporter l’impôt éventuel à avril 2008; 3) étudiez
les moyens de fractionnement de revenu, par exemple le
prêt de bonne foi au conjoint à des fins de placement, afin
de transférer des
fonds au conjoint
au revenu le
moins élevé au
taux d’intérêt
réglementaire fixé
trimestriellement.
En réduisant
le montant de
vos acomptes
provisionnels
trimestriels ainsi
que celui de l’impôt
à payer à la
fin de l’année, vous pourrez placer plus tôt l’argent
récupéré en économies d’impôt.
DAVID CHRISTIANSON est planificateur chez
Wellington West Total Wealth
Management
Le récent budget fédéral a supprimé
l’impôt sur les gains en capital
découlant de la cession de titres
cotés qui font l’objet d’un don direct
à un organisme de bienfaisance enregistré.
Vous avez donc intérêt à faire don
d’actions ou de parts de fonds communs de placement en
situation de plus-value plutôt qu’un don en numéraire.
Il est encore plus avantageux de faire don d’actions accréditives
à l’échéance, actions qui deviennent habituellement
liquides par voie de transfert en
franchise d’impôt à un fonds commun
de placement admissible après une
période de détention de deux ans. Le
fonds a généralement un prix de base
rajusté proche de zéro après que l’entité
intermédiaire a transformé en gains
en capital les déductions d’impôt liées
aux frais d’exploration. Une vente
entraînerait la réalisation d’un gain en
capital, et l’impôt sur ce gain annulerait
une partie des avantages fiscaux
obtenus à l’achat. Faire don des parts
de fonds à une oeuvre de bienfaisance
plutôt que de les vendre permet d’éviter de payer l’impôt sur
le gain en capital, ce qui multiplie le bénéfice net tiré du
placement fiscalement avantageux en actions accréditives.
DARYL DIAMOND est président de
Diamond Retirement Services et
l’auteur de Buying
Time : Trading
Your Savings
For Income
and Lifestyle
Il peut être
intéressant
d’effectuer un prêt
au conjoint au revenu le moins élevé
dans le but de fractionner le revenu
tiré d’un actif non enregistré et de
réduire l’impôt à payer sur ce revenu.
L’Agence du revenu du Canada
(ARC) autorise ce type de prêt entre
conjoints si certaines conditions sont
remplies.
Intérêts – Le prêteur doit exiger
de l’emprunteur des intérêts sur le
prêt. Le taux d’intérêt peut être fixé
par le prêteur, mais il ne peut être
inférieur au taux réglementaire, fixé
trimestriellement par l’ARC. Le taux
ou l’intérêt reste le même pendant
toute la durée du prêt, peu importe
les variations ultérieures du taux
réglementaire.
Paiement des intérêts – Les intérêts
sur le prêt doivent être effectivement
versés par l’emprunteur, et les versements
doivent être attestés par des
documents. Les intérêts sont exigibles
à la fin de l’année civile et doivent
être payés au plus tard le 30 janvier
qui suit la fin de l’année civile.
Prenons l’exemple d’une femme qui
prête à son mari 20 000 $ à des fins
de placement. Ce dernier place immédiatement
l’argent, et tout revenu
généré par le placement est aussitôt
imposable en tant que revenu du
mari. Si on suppose un taux d’intérêt
réglementaire de 4 %, le mari devra
verser à sa conjointe des intérêts
annuels de 800 $ au plus tard le
30 janvier, que cette dernière devra
déclarer en tant que revenu. La même
somme pourra être déduite du revenu
du mari, puisque celui-ci a utilisé
l’argent emprunté pour effectuer un
placement productif de revenu. Le
ménage paiera donc moins d’impôt au
total grâce à cette technique autorisée
de fractionnement du revenu, en profitant
du taux marginal d’imposition
plus bas du mari.
Doug Nelson est planificateur financier, conférencier et formateur spécialisé en conseils pour les entreprises familiales
Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un instrument remarquable de fractionnement de revenu, du fait qu’un placement dans ce régime fructifie à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que les fonds soient retirés pour financer les études d’un enfant. À ce moment-là, tout revenu est imposable en tant que revenu de l’enfant, généralement à un taux inférieur. De votre côté, vous profitez de tout report d’impôt et de toute économie d’impôt éventuels.
Aussi longtemps que votre enfant ou petit-enfant a moins de 17 ans, vous pouvez cotiser à un REEE et recevoir une cotisation supplémentaire de 20 % du gouvernement fédéral, la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE).
La cotisation maximale à un REEE est de 4 000 $ par année par enfant. Le montant maximal de SCEE est égal à 20 % de la première tranche de 2 000 $ de cotisation versée annuellement par enfant et peut être obtenu chaque année jusqu’à l’année au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge de 17 ans.
Si vous n’avez pas établi de REEE, vous pouvez demander et obtenir les subventions inutilisées des années passées. Par exemple, en versant une cotisation de 4 000 $ cette année pour un enfant de 14 ans, vous recevrez une subvention de 800 $ (400 $ pour l’année en cours et 400 $ pour l’année précédente).
Pour d’autres suggestions en matière
d’économies d’impôt, consultez le
Centre de ressources fiscales à
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