automne 2006
   

>  Les marchés financiers devraient connaître d’autres turbulences
Par Sherry Cooper, Ph.D.

L’économie nord-américaine traverse une période de transition. Les États-Unis vont demeurer en tête du G7 pour la croissance, mais l’économie du pays ralentit. Au Canada, l’économie n’a pas connu de récession depuis bien au-delà de dix ans, mais une part disproportionnée de sa croissance a été le fait de l’Ouest. Pendant ce temps, en Europe et au Japon, la croissance sort de sa léthargie.




> Les dollars sont dans les détails
La constitution d’un portefeuille exige du travail. Des décisions éclairées supposent en effet un travail de collecte d’informations et d’analyse. Vous consultez régulièrement plusieurs sites financiers, étudiez les placements possibles et suivez de près l’actualité des marchés. Et vous nous avez indiqué que vous souhaitez disposer d’outils et de ressources en ligne de nature à vous permettre d’atteindre vos objectifs, à faire épargner du temps et à vous aider à prendre les meilleures décisions.


> Un placement qui se bonifie avec les années
Par Mahesh Kumar

Que vous soyez amateur de vin ou que vous ne buviez pas d’alcool, voici qui est intéressant : un placement diversifié en vins de premier ordre, prenant la forme d’un portefeuille autonome ou d’un compartiment à l’intérieur d’un portefeuille diversifié, produit des rendements dans les deux chiffres supérieurs, réduit la volatilité et apporte les avantages liés à la diversification. Résultat, l’achat et la vente de vins en bouteille sur les marchés secondaires, par exemple auprès de négociants en vin de particuliers ou dans les ventes avec enchères, ont atteint depuis 25 ans des milliards                                  de dollars.



> Les conseils de spécialistes pour la fin de l’année fiscale


Étant donné les importantes modifications au régime fiscal qui entreront en vigueur en 2006 et par la suite, certains conseils de spécialistes en matière de planification fiscale de fin d’année pourraient contribuer utilement à votre stratégie de placement. The Knowledge Bureau, est le chef de file canadien de services de formation destinés au secteur des services fiscaux et financiers. Voici quelquesuns des principaux conseils formulés par les spécialistes de Knowledge Bureau.



> Les marchés financiers devraient connaître d’autres turbulences
Par Sherry Cooper, Ph.D.


L’économie nord-américaine traverse une période de transition. Les États-Unis vont demeurer en tête du G7 pour la croissance, mais l’économie du pays ralentit. Au Canada, l’économie n’a pas connu de récession depuis bien au-delà de dix ans, mais une part disproportionnée de sa croissance a été le fait de l’Ouest. Pendant ce temps, en Europe et au Japon, la croissance sort de sa léthargie.

La Banque du Canada a laissé son principal taux directeur inchangé le 11 juillet pour la première fois cette année, interrompant ainsi une série de hausses qui ont totalisé 225 points de base. Puis, le 8 août, la Réserve fédérale américaine a fait une pause après 17 majorations d’affilée. Bien que les politiques monétaires nord-américaines soient maintenant au point mort, les marchés financiers risquent de connaître des turbulences au cours des prochains mois.

Au Canada comme aux États-Unis, la cherté de l’énergie et le fort taux d’utilisation des ressources exercent des pressions à la hausse sur l’inflation. En revanche, le fléchissement de l’activité économique pourrait contrer ces pressions. Si les banques centrales ont opté pour le statut quo, c’est qu’elles ont estimé avoir relevé les taux suffisamment pour ramener la croissance économique à un rythme qui permette de mater l’inflation sans provoquer de récession.

Malheureusement, au cours des prochains mois, les statistiques signaleront sans doute des écarts entre le comportement de la croissance et de l’inflation et la voie tracée. Tantôt, les indicateurs révéleront une croissance et une inflation plus fortes que prévu, et cela déclenchera des spéculations sur l’éventualité d’un nouveau resserrement monétaire, spéculations de nature à plomber les marchés boursiers et obligataires. Tantôt, les informations montreront une croissance et une inflation plus faibles que prévu, et cela suscitera l’espoir d’un assouplissement monétaire, espoir de nature à doper les marchés. Malgré le statu quo monétaire, les marchés financiers canadiens et américains resteront à la merci des aléas conjoncturels ces prochains mois. En outre, nous traversons une période d’agitation géopolitique extrême, qui ne sera pas sans causer des remous sur les marchés. Le bon côté des choses, c’est que l’instabilité sera vraisemblablement moindre que lors des cycles économiques antérieurs.

Ni la Banque du Canada ni la Réserve fédérale n’ont eu à porter leurs taux à des niveaux éreintants comme à l’occasion de précédentes poussées inflationnistes, ce qui diminue le risque de récession. Un autre élément atténue ce risque : de part et d’autre de la frontière, les entreprises jouissent d’une santé financière inégalée depuis des générations et elles ont nettement amélioré la gestion de leur masse salariale et de leurs stocks. De plus, la mondialisation et la concurrence continuent de faire en sorte que les entreprises peuvent difficilement répercuter les hausses de coût sur les prix de vente, ce qui contribue également à diminuer le risque inflationniste. Les marchés financiers sont appelés à connaître des turbulences, mais il sera un tantinet plus facile que par le passé de manœuvrer.

Sherry Cooper, Ph.D., est stratège en économie mondiale, vice-présidente à la direction,
BMO Groupe financier et économiste en chef, BMO Nesbitt Burns.



> Les dollars sont dans les détails

BMO Ligne d'action apporte de nouvelles améliorations qui vous aideront dans la gestion de votre portefeuille

La constitution d’un portefeuille exige du travail. Des décisions éclairées supposent en effet un travail de collecte d’informations et d’analyse. Vous consultez régulièrement plusieurs sites financiers, étudiez les placements possibles et suivez de près l’actualité des marchés. Et vous nous avez indiqué que vous souhaitez disposer d’outils et de ressources en ligne de nature à vous permettre d’atteindre vos objectifs, à faire épargner du temps et à vous aider à prendre les meilleures décisions.

Vous pouvez maintenant effectuer toutes les recherches voulues sur un même site : bmolignedaction.com. Nous mettons à votre disposition un cadre rigoureux et des outils novateurs qui vous permettent de devenir un investisseur plus indépendant et plus efficace. Nos outils sans cesse améliorés vous permettent d’obtenir des recommandations, des informations sur les marchés, des profils d’entreprise et des comparaisons avec des indices de référence – les informations mêmes qu’utilisent les conseillers en placement professionnel – issus de sources indépendantes. Nous sommes déterminés à vous offrir constamment de nouvelles ressources pour optimiser le rendement de votre portefeuille.

Accès instantané aux meilleures informations et analyses

Opinions d’analystes vous donne accès aux recommandations, aux évaluations et aux cours cibles fournis par Standard & Poor’s (S&P), GlobeinvestorGOLD, BayStreet.ca et Briefing.com et établis par des analystes spécialisés des titres canadiens et américains. Vous bénéficiez instantanément d’un éclairage supplémentaire pour vos décisions quotidiennes. Pour obtenir des précisions et des analyses plus approfondies, vous pouvez aussi consulter les monographies de S&P sur plus de 5 300 titres canadiens et américains et fonder vos décisions sur ces renseignements, ou simplement comparer ceux-ci avec votre propre stratégie.

Pour ce qui est de l’information dont vous avez besoin rapidement, Opinions d’analystes et Rapports de recherche contiennent des liens vers les principales pages du site (Listes, Actif et Cotations). Chaque fois qu’un symbole ou un cours est affiché, vous pouvez d’un simple clic consulter la plus récente analyse.

Comparez la performance de votre portefeuille

Comparaison avec des indices de référence vous permet d’évaluer la performance réelle de votre portefeuille. Plutôt que de mesurer la performance de votre portefeuille isolément, comparez-là aux performances de neuf indices clés, par exemple à la performance en $ CA de l’indice Dow Jones des valeurs industrielles, à la performance en $ CA de l’indice mondial MSCI ainsi qu’aux performances de l’indice S&P TSX 60 de l’indice composite S&P/TSX 500, et ce, sur quatre périodes.

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Il est important pour vous non seulement de comparer votre performance à celles d’indices de référence, mais également d’être au courant de tout ce qui concerne vos placements et d’explorer d’éventuels placements. Les profils d’entreprises de GlobeinvestorGOLD, qui sont mis à jour quotidiennement, contiennent l’ensemble des données fondamentales les plus récentes sur plus de 9 000 entreprises nord-américaines. Ces données comprennent des prévisions ainsi que des informations financières, notamment les états financiers et résultats annuels et trimestriels, les états annuels des flux de trésorerie et les ratios annuels.

En ayant à portée de main toutes ces informations essentielles – en un même endroit – vous disposez d’un outil en ligne hors pair. Cela témoigne de notre souci d’innover et de faire de vous le meilleur investisseur possible.

Pour de plus amples renseignements sur Opinions d’analystes, Rapports de recherche et Comparaisons avec des indices de référence, consultez bmolignedaction.com/Quoideneuf/ EnhancementAug2006.html

Tenez vous au courant des prochaines améliorations qui seront apportées à la fin de l’automne.



> Un placement qui se bonifie avec les années
Par Mahesh Kumar

Que vous soyez amateur de vin ou que vous ne buviez pas d’alcool, voici qui est intéressant : un placement diversifié en vins de premier ordre, prenant la forme d’un portefeuille autonome ou d’un compartiment à l’intérieur d’un portefeuille diversifié, produit des rendements dans les deux chiffres supérieurs, réduit la volatilité et apporte les avantages liés à la diversification. Résultat, l’achat et la vente de vins en bouteille sur les marchés secondaires, par exemple auprès de négociants en vin de particuliers ou dans les ventes avec enchères, ont atteint depuis 25 ans des milliards de dollars.

Le marché mondial du vin se compose de vins destinés à la consommation à court terme et de vins de garde. Les vins destinés à la consommation à court terme, soit dans les trois ans qui suivent leur lancement, représentent 90 % du marché. Comme ces vins sont vendus immédiatement aux consommateurs finaux, ils n’ont aucune valeur de revente et ne reviennent jamais sur le marché secondaire.

Les vins de garde, c’est-à-dire les « valeurs de premier ordre », sont impeccables au plan de la qualité, de la longévité et des antécédents, ils ont un historique de prix et se négocient sur un marché secondaire très liquide (transactions annuelles d’une valeur de 2,1 milliards $ CA). Ces grands crus, notamment les vins de Bordeaux, de Bourgogne, de la vallée du Rhône, de la Toscane, du Piedmont et de la Champagne, ont des valeurs de revente intéressantes et sont très en demande sur le marché secondaire mondial. Sur la période de 21 ans allant de 1982 à 2003, l’indice Fine Wine 50 (un portefeuille regroupant 50 vins de catégorie investissement) a inscrit une performance annuelle moyenne de 12 %. Le risque, mesuré d’après RiskGradeMD(RG), d’un portefeuille de vins de catégorie investissement, qu’il s’agisse d’un portefeuille autonome (RG = 55) ou d’un compartiment dans un portefeuille diversifié regroupant des actions et des obligations (RG = 70), est sensiblement inférieur à celui d’un portefeuille constitué exclusivement d’actions et d’obligations (RG = 80).

Fait intéressant, il n’existe pas de corrélation entre le comportement du marché des vins de catégorie investissement et celui des marchés économiques et financiers. Le prix des vins de catégorie investissement est tiré à la hausse par le déséquilibre mondial entre l’offre et la demande. La demande mondiale de vins de qualité supérieure est orientée à la hausse, car il n’existe qu’une offre limitée de vins, la superficie des vignobles n’étant pas susceptible d’extension. Lorsqu’un vin est lancé sur le marché mondial, l’offre s’oriente à la baisse, et la demande, à la hausse, ce qui fait monter les prix. Comme l’évolution des marchés d’actions et d’obligations n’influe pas sur le prix des vins de catégorie investissement, l’absence de corrélation avec les marchés financiers et économiques se traduit par une volatilité nettement moindre et assure un élément de diversification à un portefeuille de placements classiques.

De même que les placements classiques, le placement en vins se prête à plusieurs stratégies. Comme dans le cas des actions, on peut miser sur les « valeurs délaissées » : acheter à un prix inférieur à la juste valeur marchande, pour revendre plus tard à un prix égal ou supérieur à la juste valeur marchande.

On peut également effectuer des opérations d’arbitrage sur le marché des vins. Par exemple, si un vin de catégorie investissement se vend aux enchères pour 5 000 $ chez Sotheby’s à New York et que ce vin se vend aux enchères pour 4 500 $ chez Sotheby’s à Paris, vous pouvez tirer parti de l’écart de prix en achetant à un endroit et en vendant à l’autre.

Certains recherchent les « valeurs dormantes », en termes de crus et de millésimes : ils achètent les crus moins bien classés issus d’un grand millésime et vendent les grands crus issus d’un mauvais millésime. D’autres recherchent les « perles rares » : ils achètent par exemple des vins moins bien classés ou connus, dont la valeur devrait être reconnue avec le temps. D’autres encore tablent sur les valeurs de premier ordre négligées, dont le prix devrait augmenter sensiblement quand elles deviendront plus populaires et plus en demande.

L’achat « en primeur » consiste à acheter des vins avant qu’ils soient mis en bouteille et lancés sur le marché (c.-à-d. à acheter des contrats à terme). L’achat en primeur est utilisé avec circonspection, seulement dans le cas des millésimes très recherchés, qui sont correctement valorisés. L’achat en primeur peut procurer un important bénéfice à court terme, car le prix d’un vin est susceptible de monter de façon importante les premières années de la vie du vin. L’achat de vins en  bouteille sur un marché primaire, par exemple directement du producteur, permet d’éliminer les marges bénéficiaires des intermédiaires.

Investir dans des fonds de placement en vins, c’est faire appel à des gestionnaires de fonds, y compris des gestionnaires de caisses de retraite, qui achètent des vins de catégorie investissement ou des actions d’entreprises vinicoles de premier ordre. Ces gestionnaires effectuent de fréquentes opérations, vendant des crus surévalués et des millésimes moins bons pour acheter des crus sous-évalués et de meilleurs millésimes, dans le but d’optimiser la performance leur portefeuille.

Acheter de bons vins pour votre portefeuille, c’est comme acheter de bons vins pour votre table : pour une meilleure performance, une moindre volatilité et une saine diversification, misez sur des vins issus de sources soumises à des critères rigoureux de qualité et de provenance, conservés dans des conditions optimales.

 

Mahesh Kumar, B.A. (spécialisé), M.B.A., diplôme en management, ACMA, ATT, CMC, est le fondateur, président et directeur général de Roman-Boston Consulting Corporation. Mahesh Kumar est l’auteur de Wine Investment for Portfolio Diversification – How Collecting Fine Wines Can Yield Greater Returns Than Stocks & Bonds, qui a remporté le prix Gourmand Global Media 2006 décerné au « meilleur ouvrage d’initiation au vin dans le monde ». Il est également professeur adjoint de Management de l’Université Royal Roads à Victoria, en Colombie-Britannique.



>Nouveau! Opinions d’analystes et rapports de recherche


Pour mieux appuyer vos décisions d’investissement, nous avons établi des partenariats avec des sociétés telles que GlobeinvestorGOLD, Standard & Poor’s, BayStreet.ca et Briefing.com pour vous donner accès à des opinions d’analystes et des rapports de recherche. Veuillez prendre connaissance de l’article intitulé Les dollars sont dans les détails pour en savoir plus sur ces nouvelles améliorations apportées à notre site Web!


>La protection des renseignements personnels en ligne


BMO Ligne d’action est déterminée à assurer la confidentialité des renseignements personnels vous concernant. Nous n’utiliserons pas votre adresse électronique pour vous envoyer ou vous demander des renseignements personnels.

Des événements récents dans le secteur du courtage en ligne ont fait ressortir l’importance de protéger vos renseignements personnels. Pour plus de renseignements, consultez les sections CONFIDENTIALITÉ et SÉCURITÉ.


> Les conseils de spécialistes pour la fin de l’année fiscale


Étant donné les importantes modifications au régime fiscal qui entreront en vigueur en 2006 et par la suite, certains conseils de spécialistes en matière de planification fiscale de fin d’année pourraient contribuer utilement à votre stratégie de placement. The Knowledge Bureau, est le chef de file canadien de services de formation destinés au secteur des services fiscaux et financiers. Voici quelquesuns des principaux conseils formulés par les spécialistes de Knowledge Bureau.

Pour obtenir des stratégies fiscales, rendez-vous sur bmolignedaction.com et lisez l’article : La planification fiscale de la fin d’année 2006 – une boîte à surprises de Evelyn Jacks.


EVELYN JACKS est l’auteur des éditions 2007 d’Essential Tax Facts et de Make Sure It’s Deductible. Son prochain livre, qui sera publié à l’automne, Get Your People to Work Like They Mean It, a été écrit en collaboration avec Jean Blacklock, chef de l’exploitation, Société de fiducie BMO.

Vous n’avez pas à attendre la fin de l’année pour mettre en oeuvre vos stratégies en matière d’économies d’impôt. Les trois conseils qui suivent vous aideront à réduire le montant de vos acomptes provisionnels trimestriels pour 2007 : 1) maximisez dans les comptes non enregistrés les pertes en capital destinées à venir en diminution des gains en capital à des fins fiscales; 2) remettez au 1er janvier toute cession d’actif donnant lieu à un important gain en capital en vue de reporter l’impôt éventuel à avril 2008; 3) étudiez les moyens de fractionnement de revenu, par exemple le prêt de bonne foi au conjoint à des fins de placement, afin de transférer des fonds au conjoint au revenu le moins élevé au taux d’intérêt réglementaire fixé trimestriellement.

En réduisant le montant de vos acomptes provisionnels trimestriels ainsi que celui de l’impôt à payer à la fin de l’année, vous pourrez placer plus tôt l’argent récupéré en économies d’impôt.


DAVID CHRISTIANSON est planificateur chez Wellington West Total Wealth Management

Le récent budget fédéral a supprimé l’impôt sur les gains en capital découlant de la cession de titres cotés qui font l’objet d’un don direct à un organisme de bienfaisance enregistré. Vous avez donc intérêt à faire don d’actions ou de parts de fonds communs de placement en situation de plus-value plutôt qu’un don en numéraire.

Il est encore plus avantageux de faire don d’actions accréditives à l’échéance, actions qui deviennent habituellement liquides par voie de transfert en franchise d’impôt à un fonds commun de placement admissible après une période de détention de deux ans. Le fonds a généralement un prix de base rajusté proche de zéro après que l’entité intermédiaire a transformé en gains en capital les déductions d’impôt liées aux frais d’exploration. Une vente entraînerait la réalisation d’un gain en capital, et l’impôt sur ce gain annulerait une partie des avantages fiscaux obtenus à l’achat. Faire don des parts de fonds à une oeuvre de bienfaisance plutôt que de les vendre permet d’éviter de payer l’impôt sur le gain en capital, ce qui multiplie le bénéfice net tiré du placement fiscalement avantageux en actions accréditives.


DARYL DIAMOND est président de Diamond Retirement Services et l’auteur de Buying Time : Trading Your Savings For Income and Lifestyle

Il peut être intéressant d’effectuer un prêt au conjoint au revenu le moins élevé dans le but de fractionner le revenu tiré d’un actif non enregistré et de réduire l’impôt à payer sur ce revenu. L’Agence du revenu du Canada (ARC) autorise ce type de prêt entre conjoints si certaines conditions sont remplies.

Intérêts – Le prêteur doit exiger de l’emprunteur des intérêts sur le prêt. Le taux d’intérêt peut être fixé par le prêteur, mais il ne peut être inférieur au taux réglementaire, fixé trimestriellement par l’ARC. Le taux ou l’intérêt reste le même pendant toute la durée du prêt, peu importe les variations ultérieures du taux réglementaire.

Paiement des intérêts – Les intérêts sur le prêt doivent être effectivement versés par l’emprunteur, et les versements doivent être attestés par des documents. Les intérêts sont exigibles à la fin de l’année civile et doivent être payés au plus tard le 30 janvier qui suit la fin de l’année civile.

Prenons l’exemple d’une femme qui prête à son mari 20 000 $ à des fins de placement. Ce dernier place immédiatement l’argent, et tout revenu généré par le placement est aussitôt imposable en tant que revenu du mari. Si on suppose un taux d’intérêt réglementaire de 4 %, le mari devra verser à sa conjointe des intérêts annuels de 800 $ au plus tard le 30 janvier, que cette dernière devra déclarer en tant que revenu. La même somme pourra être déduite du revenu du mari, puisque celui-ci a utilisé l’argent emprunté pour effectuer un placement productif de revenu. Le ménage paiera donc moins d’impôt au total grâce à cette technique autorisée de fractionnement du revenu, en profitant du taux marginal d’imposition plus bas du mari.


Doug Nelson est planificateur financier, conférencier et formateur spécialisé en conseils pour les entreprises familiales

Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un instrument remarquable de fractionnement de revenu, du fait qu’un placement dans ce régime fructifie à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que les fonds soient retirés pour financer les études d’un enfant. À ce moment-là, tout revenu est imposable en tant que revenu de l’enfant, généralement à un taux inférieur. De votre côté, vous profitez de tout report d’impôt et de toute économie d’impôt éventuels.

Aussi longtemps que votre enfant ou petit-enfant a moins de 17 ans, vous pouvez cotiser à un REEE et recevoir une cotisation supplémentaire de 20 % du gouvernement fédéral, la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE).

La cotisation maximale à un REEE est de 4 000 $ par année par enfant. Le montant maximal de SCEE est égal à 20 % de la première tranche de 2 000 $ de cotisation versée annuellement par enfant et peut être obtenu chaque année jusqu’à l’année au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge de 17 ans.
 
Si vous n’avez pas établi de REEE, vous pouvez demander et obtenir les subventions inutilisées des années passées. Par exemple, en versant une cotisation de 4 000 $ cette année pour un enfant de 14 ans, vous recevrez une subvention de 800 $ (400 $ pour l’année en cours et 400 $ pour l’année précédente).

 

Pour d’autres suggestions en matière d’économies d’impôt, consultez le Centre de ressources fiscales à bmolignedaction.com.


> Économisez la papier grâce aux relevés électroniques!


Vous pouvez consulter vos relevés de compte en ligne en tout temps, où que vous soyez. Rendez-vous sur le site bmolignedaction.com, accédez à votre compte et modifiez votre Profil de compte dans la section Services.

 

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